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Terreur nocturne : comment réagir ?

Publié le 30 mai 2017 — 3 Min de lecture

SOMMAIRE

    À quoi ressemble une terreur nocturne ?

    Tout parent qui a un jour fait l’expérience d’une terreur nocturne relate son caractère impressionnant : l’enfant hurle, assis sur son lit, les yeux ouverts, il transpire, semble affolé et lorsqu’on le prend dans les bras pour le calmer, il vous repousse et crie de plus belle. Alors que l’enfant semble éveillé et donc conscient, il ne se rappelle pas d’avoir vécu une terreur nocturne le lendemain matin. Ce phénomène survient généralement chez les enfants entre 3 et 7 ans.

    Terreur nocturne : le cerveau endormi

    Et pour cause, seul le système neurovégétatif de l’enfant est activé, c’est-à-dire celui qui commande la respiration, la circulation, les fonctions motrices, etc. Le cerveau, lui, est toujours endormi. L’enfant qui a l’air éveillé ne l’est donc pas du tout. Raison pour laquelle il n’aura aucun souvenir de cet épisode.

    Quelle est la différence entre les terreurs nocturnes et les cauchemars ?

    Pour bien réagir, il faut d’abord apprendre à différencier la terreur nocturne du cauchemar. S’il s’agit d’un cauchemar, l’enfant réagit lorsque que vous entrez dans la pièce. Il vous voit, il vous répond si vous lui parlez, ce qui n’est pas le cas lors d’une terreur nocturne. Par ailleurs, un enfant se rappelle de ses cauchemars. Enfin, alors que les cauchemars se produisent généralement en fin de nuit, les terreurs nocturnes se déclenchent 60 à 90 minutes après que l’enfant s’est endormi.

    Comment réagir face à une terreur nocturne ?

    Si prendre dans ses bras un enfant qui fait un cauchemar sera salvateur, ce n’est pas du tout le cas lors d’un épisode de terreur nocturne. Au contraire, il ne faut surtout pas essayer d’éveiller l’enfant, cela va accentuer la crise. Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l’enfant : s’installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.

    Le manque de sommeil, principale cause des terreurs nocturnes

    Dans la plupart des cas, les terreurs nocturnes résultent d’un manque de sommeil et ne doivent donc pas vous inquiéter. Cela peut se produire par exemple au mois de septembre lorsque l’enfant doit se réhabituer au rythme scolaire, lors de l’entrée au CP où il n’a plus l’occasion de faire la sieste, au passage à l’heure d’été, etc.
    Pour les éviter, assurez-vous que votre enfant dort suffisamment et bien. Il est conseillé d’éviter de pratiquer le soir des sports intenses, des activités qui sollicitent trop l’imagination, ainsi que de manger des repas lourds. Assurez-vous également que votre enfant n’a pas la vessie pleine lorsqu’il va se coucher.

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    Source
    Merci au Dr Challamel, pédiatre spécialiste du sommeil de l’enfant au Centre hospitalier Lyon-Sud, et chargée de recherche à l'INSERM.

    Terreur nocturne : comment réagir ?

    3 Min de lecture