Aromathérapie

MARRONNIER D'INDE

A PROPOS DE CETTE FICHE
Rédigé par : Comité éditorial Giphar
Relu et approuvé par :
Mis à jour le : 03/08/2011
GÉNÉRALITÉS
Nom Latin : Aesculus hippocastanum
Mots cles : hémorroïdes, jambes lourdes, peau, muqueuses, veines, jambes lourdes, varices, hémorroïdes, couperose
Indications Thérapeutiques :

Déscriptif de la plante

Le marronnier d'Inde est un grand et bel arbre atteignant jusqu'à 25 m de haut, appartenant à la famille des Hippocastanacées. Les grandes feuilles caractéristiques de forme palmée, composées de 5 à 7 folioles, sont munies d'un long pétiole.

Durant la mauvaise saison, les bourgeons sont protégés par des écailles brunâtres enduites d'une résine. Les fleurs blanches sont groupées en de grands bouquets coniques, odorants et dressés à l'extrémité des tiges. La base des pétales porte une tache jaune ou rose.

Le fruit est une grosse capsule munie d'épines qui renferme entre 1 et 3 graines volumineuses (les « marrons ») d'un brun luisant, présentant une tache plus claire et mâte.

Le marronnier est spontané au nord de l'Inde, en Grèce et dans le Caucase. La drogue provient essentiellement d'Europe de l'Est.

A quoi sert-elle ?

Le marronnier d'Inde est utilisé pour soulager les hémorroïdes et les jambes lourdes :

- L'activité repose sur la richesse des différentes parties utilisées en esculoside, un hétéroside coumarinique, actif sur le tonus veineux en raison de ses propriétés analogue à la vitaminiques P.

- Le marronnier est également riche en flavonoïdes capables de prévenir et de traiter la fragilité capillaire au niveau de la peau et des muqueuses.

- L'action simultanée de ces principes actifs permet d'améliorer les symptômes en cas de troubles veineux : jambes lourdes, varices, hémorroïdes, couperose…

- Les graines referment en outre un mélange complexe de saponosides appelé aescine qui contribuerait à l'activité veinotonique. L'écorce et les feuilles n'en présentent que des traces.

- Des tanins peuvent également être isolés.

Quand et comment la prendre ?

- Sous forme d'infusion :

- Feuilles : verser de l'eau bouillante sur 1 cuillère à café de feuilles séchées finement coupées et laisser infuser pendant 5 à 10 minutes, avant de filtrer puis boire une tasse de tisane 2 à 3 fois par jour comme antitussif.

- Ecorces : verser de l'eau froide sur une demi cuillère à café d'écorces finement coupées ou grossièrement pulvérisées, avant de porter à ébullition et de filtrer.

- Boire une tasse de tisane 2 à 3 fois par jour en cas de diarrhées ou d'hémorroïdes.

- La plante entre également dans la composition de spécialités pharmaceutiques : Arkogélules marron d'Inde, Circulactiv (Dietactiv) capsules, Climaxol gouttes, Elusanes marronnier d'Inde gélules, Hémorrogel gel rectal, Intrait de marron d'Inde gouttes, Opo-veinogène solution buvable, Phytoconcept marronnier d'Inde gélules, Phytofluides jambes légères ampoules, Phytomelis solution buvable, Veinophytum gélules, Veinotonyl gélules...

Grossesse & allaitement

- Aucune connue à ce jour

Toxicité

- Dans de rares cas, l'absorption par voie orale des extraits peut engendrer des irritations des muqueuses du tractus gastro-intestinal, des nausées, des troubles digestifs ou un prurit.

Le conseil de votre pharmacien

- L'action des veinotoniques utilisés par voie orale peut être renforcée par des mesures simples :

- Marchez le plus souvent possible pour favoriser le flux sanguin. - Surélevez les jambes afin de favoriser le retour veineux (placez des cales sous les pieds du lit).

- Prenez une douche fraîche sur les jambes, si possible plusieurs fois par jour.

- Utilisez des veinotoniques locaux (gels et crèmes) en massant la jambe depuis la cheville vers le mollet.

- Utilisez une contention veineuse (chaussettes ou bas de contention élastique).

- Il est classique d'associer le marronnier d'Inde et la vigne rouge dans le traitement des troubles circulatoires (hémorroïdes, jambes lourdes, varices).

- En l'absence d'amélioration après 1 semaine de traitement ou si les troubles tendent à récidiver, il est conseillé de consulter son médecin généraliste.

A PROPOS DE CETTE FICHE
Rédigé par : Comité éditorial Giphar
Relu et approuvé par :
Mis à jour le : 03/08/2011
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