Stop au mal des transports !

La cinétose ou mal des transports
Que ce soit sur la route, en mer, dans les airs ou même dans une attraction de fête foraine, la cinétose, ou mal des transports, résulte toujours d’un conflit entre certains sens. Pour rappel, notre système d’équilibre est basé sur les informations fournies par notre vision, notre oreille interne, notre cervelet (1) et la sensibilité dans nos pieds. Parfois, ces informations sensorielles divergent ou se contredisent.
Exemple : assis(e) à l’arrière d’une voiture, nous pianotons sur notre smartphone. Nos pieds ne bougent pas et nos yeux, fixés sur l’écran, non plus, mais notre oreille interne sent que nous sommes en mouvement. Notre cerveau reçoit donc des infos contradictoires… et il n’aime pas ça ! Une série de symptômes désagréables peuvent alors survenir : nausées, vomissements, pâleur, maux de tête, transpiration excessive, etc.
Mal des transports : quels traitements ?
Tout dépend de la fréquence et de la sévérité des symptômes. Plusieurs substances permettent de lutter contre les nausées, le plus fréquent : les médicaments antiémétiques, le gingembre, etc.
Quand le mal des transports est chronique, le médecin peut prescrire des médicaments visant à le prévenir (des antihistaminiques dits sédatifs, des anti-vomitifs… ).
Pour les cas les plus sévères, le traitement le plus efficace est la rééducation vestibulaire. Il s’agit de rééduquer l’oreille interne à travers des exercices de simulation. Si les premières séances peuvent être pénibles, c’est le seul traitement qui peut apporter une guérison complète du mal des transports.
L’huile essentielle de menthe poivrée possède des vertus antimigraineuses et antinauséeuses(2).
La poudre de rhizome de gingembre permet de lutter contre les nausées et les vomissements(2).
Pour la prévention, des médicaments ciblés à base de métopimazine, les antihistaminiques ou la scopolamine peuvent être délivrés avec ou sans ordonnance.
Pour la posologie, demandez conseil à votre pharmacien.
Les bons réflexes pour éviter le mal des transports
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Éviter les repas lourds, le jeûne et l’alcool avant le départ.
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S’installer à l’avant de la voiture, du bus ou du bateau.
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Minimiser les mouvements de la tête (avec un coussin ou un appuie-nuque)
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Fixer un point à l’horizon.
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Éviter de lire ou de regarder un écran.
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Si possible, respirer de l’air frais.
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Écouter de la musique via des écouteurs.
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La formule idéale : manger léger et sainement, par petites prises et boire régulièrement
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Sources
(1) Le cervelet est une partie de notre cerveau.
(2) Usage reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 13/06/2022