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Asthme : contrôlez les polluants de l'air

Publié le 15 mars 2019 — 3 Min de lecture

SOMMAIRE

    Asthme et milieu urbain

    L’asthme n’est pas directement causé par la pollution atmosphérique. En revanche, les « crises » peuvent être favorisées par les polluants, en particulier dans les villes où le trafic automobile est plus important, tout comme la pollution industrielle. Prenons pour preuve les Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 et ceux de Pékin en 2008. Lors de ces évènements sportifs, l’arrêt du trafic urbain pendant 15 jours a provoqué une diminution conséquente des admissions pour asthme dans les hôpitaux ! Du reste, des études1 ont montré que vivre à moins de 50 mètres d’axes routiers induit des asthmes plus sévères. Vivre à la campagne serait donc plutôt indiqué, même si les zones rurales abritent d’autres polluants, dits organiques, comme les pollens.

    Ozone et diesel

    Les asthmatiques doivent se montrer particulièrement attentifs au taux d’ozone, qui résulte à la fois des conditions de trafic et d’ensoleillement. C’est pourquoi les concentrations d’ozone sont aujourd’hui mesurées quotidiennement et peuvent notamment être consultées sur Internet. En cas de hausse du taux d’ozone, les personnes qui présentent des difficultés respiratoires doivent en priorité éviter les efforts physiques. Ceux-ci augmentent en effet la quantité d’air inspiré... et par conséquent la quantité de substances nocives ! Il faudra aussi se méfier des particules fines issues de la combustion du diesel dans les véhicules : on pense en effet aujourd’hui que ces particules pourraient, non pas aggraver l’asthme, mais augmenter le risque de développer la maladie.

    Dans la maison

    Autre source importante de polluants : la maison ! Si les acariens ou les poils d’animaux sont des allergènes souvent impliqués dans l’asthme, d’autres éléments doivent attirer votre attention.

    • certaines plantes de la famille du ficus peuvent provoquer des réactions asthmatiques très importantes.
    • les moisissures, qui sont à l’origine des asthmes les plus sévères.

    Par ailleurs, des études récentes2 ont montré que certains insectes comme les cafards ou les fourmis, qui se décomposent en poussière lorsqu’elles meurent, pourraient sensibiliser à l’asthme. En cas de maladie respiratoire, il convient aussi d’éviter huiles essentielles, parfums d’intérieur, insecticides.... et bien sûr fumée de cigarette !

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    Sources

    Nicolai T & al., Urban traffic and pollutant exposure related to respiratory outcomes and atopy in a large sample of children, Eur Respir J. 2003 Jun;21(6):956-63.
    Klotz JH &al., Adverse reactions to ants other than imported fire ants, Ann Allergy Asthma Immunol. 2005 Nov;95(5):418-25.
    Article réalisé en collaboration avec le Pr Olivier Michel, chef de clinique en immuno-allergologie.

    Asthme : contrôlez les polluants de l'air

    3 Min de lecture