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Danse et cerveau : un pas de deux pour garder la forme

Publié le 01 avril 2021 — 4 Min de lecture

SOMMAIRE

    Faites-vous partie des 3 millions de Français(1) qui dansent occasionnellement ou régulièrement ?

    Comme toute activité physique, la danse renforce la masse musculaire et l’endurance, améliore la coordination motrice, et protège des maladies cardiovasculaires(2). Avec en prime le plaisir de la musique et la sociabilisation, qui en fait le remède idéal au stress et à la solitude. Mais son principal atout réside dans ses effets sur le cerveau, la plaçant en tête des pratiques à adopter pour faire reculer dépression ou maladies dégénératives.

    La cruciale connexion corps-cerveau

    Oxygéner nos cellules en bougeant est déjà, en soi, bénéfique au cerveau. Au-delà de cet aspect mécanique, il existe un effet de synergie : lorsqu’une activité associe simultanément des stimulations physiques et cérébrales, chaque bénéfice renforce l’autre. La danse est parfaite pour cela, car elle implique de se concentrer intégralement sur le mouvement à mémoriser. Elle nous demande d’intégrer des informations par de multiples voies sensorielles, tout en gardant le contrôle de nos mouvements : danser sollicite donc plusieurs zones cérébrales, favorisant la création de nouvelles synapses (connexions neuronales), améliorant ainsi la neuroplasticité (capacité des neurones à se remodeler).

    Danse et seniors, un duo gagnant

    Les études sur le sujet se multiplient, telle celle qui a suivi des seniors de plus de 75 ans pendant 21 ans(3). Résultat : 76 % de risque de démence sénile en moins chez les danseurs réguliers (contre 47 % chez les amateurs de mots croisés). Une autre étude(4) a mis en évidence l’augmentation de substance blanche (matière responsable de la propagation des informations dans le système nerveux) chez les danseurs, tandis qu’elle avait réduit (processus normal du vieillissement) chez les adeptes de marche ou de stretching.

    Salsa, swing, foxtrot... À vous de choisir

    De la danse classique au hip-hop, il y en a pour tous les goûts, à tout âge. Toutes nous font travailler équilibre et mémoire. La notion de plaisir guidera le choix : musique, ambiance, doivent vous motiver. Certaines études révèlent que les danses dites de société (valse, salsa, jazz, swing, foxtrot, country…) sont particulièrement efficaces contre le déclin cognitif, car elles requièrent adaptation et prises de décision rapides, obligeant le cerveau à multiplier les connexions neuronales. Alors, maintenant... dansez !

    Bénéfices santé : la valse des neurones

    L’activité physique favorise la neurogenèse, ou production de nouveaux neurones. C’est important car, avec l’âge, certaines zones du cerveau, essentielles pour la mémoire, comme l’hippocampe, se réduisent. L’imagerie médicale montre que la danse est l’une des activités qui permettent le mieux d’inverser ce phénomène, tout en renforçant notre sens de l’équilibre(5).


    29 avril
    Journée internationale de la danse. Créée en 1982, en prenant comme date phare le jour de la naissance de Jean-Georges Noverre, créateur du ballet moderne.


    80 000
    C’est le nombre de licenciés à la Fédération française de danse. Il a doublé depuis dix ans.

    Source :

    2024
    Le break dance fait son entrée au programme des Jeux Olympiques d’été. Paris sera la première ville à accueillir la discipline(6).

    10 semaines
    Durée à partir de laquelle les effets bénéfiques de la danse peuvent se faire sentir, à raison de 45 min/semaine(7).

    Sources

    1.Fédération française de danse. ffdanse.fr
    2. Les personnes qui dansent régulièrement souffrent moins de maladies cardiovasculaires que les autres, selon l’American Journal of Preventive Medicine (étude portant sur 40 000 personnes âgées de plus de 40 ans, entre 1995 et 2007).
    3. Étude de l’Albert Einstein College, New York, citée dans The New England Journal of Medicine, 2003.
    4. Dancing can reverse the signs of aging in the brain, étude portant sur des danseurs âgés de 60 à 79 ans, université de l’Illinois, 2017, citée dans Frontiers in Human Neuroscience, 2017.
    5. Étude de l’université de Magdebourg, citée dans Frontiers in Human Neuroscience, juin 2017.

    6. Fédération française de danse.

    7. Source : German Center for Neurodegenerative Diseases, 2018.

    Danse et cerveau : un pas de deux pour garder la forme

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